[Vidéo] ✈️ Airbus maintient la production contre toute logique ⭕️

✈️ La direction d’Airbus fait repartir “coûte que coûte” la production de plusieurs dizaines d’avions, quitte à mettre en danger la santé des salariés et de leurs familles.

⭕️ Pourtant, les compagnies aériennes “ne vont pas se précipiter pour venir prendre la livraison des avions”.

🔥 Michel Molesin, coordinateur CGT d’Airbus, témoigne des obligations et des risques qui pèsent sur les salariés du groupe et des sous-traitants, entre renoncements au RTT, baisse du chômage partiel et impossibilité de mettre en place les gestes barrières.

#HonteàAirbus
#FermonsNosBoîtes

➡️ Une vidéo Un Pognon de Dingue en partenariat avec l’initiative Fermons Nos Boîtes. Suivez-nous sur Twitter, Facebook et YouTube !

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[Vidéo] Covid-19 : Un McDo réquisitionné pour aider la population, contre l’avis de la direction

🔴 A Marseille dans les quartiers Nord, le McDo de Saint-Barthélémy est réquisitionné par les salariés pour fournir une aide alimentaire massive, en lien avec Emmaüs et les Banques alimentaires, voire permettre un dépistage du Covid-19 à grande échelle.

🔥 Ralph Blindauer, avocat de ces salariés, raconte le conflit qui les oppose à la direction de McDonald’s et l’initiative inédite qu’ils ont prise pour aider une population d’autant plus précaire avec l’épidémie et le confinement.

➡️ Nous popularisons cet exemple de solidarité concrète en partenariat avec l’initiative #FermonsNosBoîtes. Suivez nos comptes Un Pognon de Dingue et Fermons nos boîtes sur les réseaux sociaux pour plus d’informations !

#HonteàMcDo
#SoutienàlaRéquisition

[Vidéo] Chez STMicroelectronics, 4000 salariés en danger

🔴 Dans l’usine de puces électroniques STMicroelectronics, à Crolles (Isère), 4.000 salariés vont au travail la boule au ventre, contraints de risquer leur santé et celle de leurs proches. Pour une production non-vitale à la population. Témoignage du délégué CGT David Majewski.

😷 53 cas suspects de Covid-19 ont été recensés chez les employés de STM.

🔥 Hier, l’ensemble des organisations de gauche se sont mises d’accord et ont exprimé leur soutien aux salariés de STMicroelectronics. Continuons à mettre la pression sur les réseaux sociaux toute la journée !

#HonteàSTM
#STMdoitfermer
#FermonsNosBoîtes

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[Vidéo] Braquage des salaires, privatisations : les régressions sont injustifiables, pour Benjamin Amar

🔴 Privatisations et braquage des salaires au profit des dividendes capitalistes : Benjamin Amar expose les attaques du camp d’en face et la difficulté grandissante pour les libéraux de nous faire avaler les régressions sociales.

🔥 Benjamin Amar est professeur d’histoire à Créteil et membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT. Figure médiatique défendant les intérêts des travailleurs, il n’hésite pas à croiser le fer avec les éditorialistes libéraux et réactionnaires.

📣 Un Pognon de Dingue est un film-documentaire sur les lourdes inégalités de patrimoines privés en France, pour mettre en lumière la nature réelle de notre société dans l’ombre de Macron.

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[Vidéo] Le but réel de la réforme des retraites du gouvernement Macron

🔴 Quel est le but réel de la réforme Macron des retraites par points, derrière les beaux discours du gouvernement ? Benjamin Amar fait le point sur cette attaque inédite contre le système solidaire par répartition, hérité de la Résistance.

🔥 Benjamin Amar est professeur d’histoire à Créteil et membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT. Figure médiatique défendant les intérêts des travailleurs, il n’hésite pas à croiser le fer avec les éditorialistes libéraux et réactionnaires.

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[Vidéo] “Just do it” contre les solidarités populaires

🔴 “Just do it”, auto-entrepreneurs, télé-réalité… Avec son regard d’historien, Benjamin Amar fait voler en éclat les mythes du système capitaliste, qui cherche à nous individualiser pour casser les solidarités populaires.

🔥 Benjamin Amar est professeur d’histoire à Créteil et membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT. Figure médiatique défendant les intérêts des travailleurs, il n’hésite pas à croiser le fer avec les éditorialistes libéraux et réactionnaires.

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Propagande

« Retraites : la main tendue de Macron » titre LCI ce mardi 27 août après-midi. « C’est la mère de toutes les réformes » prévient Julien Arnaud, journaliste politique de la chaîne d’info en continu. « Clairement un changement de méthode », abonde la présentatrice Bénédicte Le Chatelier, tandis que le bandeau de l’émission fait l’éloge de « la méthode douce ». Et sur les autres chaînes, c’est du même tonneau.

La raison d’un tel discours médiatique ? Les propos d’Emmanuel Macron, dans l’interview qu’il a donnée lundi soir, selon lesquels il « privilégie » désormais d’agir sur « la durée de cotisation », et non plus sur un hypothétique âge de référence, ou « âge-pivot ». Ce dernier était l’une des propositions-phares du rapport de Jean-Paul Delevoye, que le gouvernement reprenait jusqu’alors à son compte.

« La méthode douce », « la main tendue » se traduisent également par la volonté affichée par l’exécutif d’organiser une grande « concertation » des Français. Une mascarade que nous avons démontée la semaine dernière, la porte-parole du gouvernement ayant déclaré qu’ « un certain nombre de principes édictés par le gouvernement sont des principes intangibles ».

Le fait qu’Emmanuel Macron privilégie la durée de cotisation signifie-t-il vraiment un « changement de méthode » ? Rien n’est moins vrai. Le véritable « principe intangible » de la réforme des retraites, outre le système par points, tient en quelques mots : tous les Français devront travailler plus longtemps. Que ce soit par le levier d’un « âge-pivot » ou par celui de l’augmentation du nombre de trimestres pour prétendre à la même pension qu’auparavant, ne change strictement rien pour les travailleurs de France.

Le Président de la République a menti pendant la campagne présidentielle, quand il écrivait noir sur blanc dans son programme : « Je ne toucherai pas à l’âge de départ, ni au montant des pensions ». Car la réforme des retraites qu’il nous prépare touchera aux deux : vous devrez travailler plus longtemps, et vos pensions seront plus basses. Toutes les projections, même celles des économistes libéraux, admettent ces deux réalités.

Macron, qui file le parfait amour avec Nicolas Sarkozy à la faveur de l’été, s’inspire de l’ex-Président dont la réforme la plus dure fut celle des retraites, qui souleva en masse les foules à l’automne 2010. Comme lui, Macron assène deux mensonges pour faire passer la pilule : nous vivons plus longtemps, et les caisses sont vides. L’espérance de vie globale des Français stagne depuis 2012, quand elle ne baisse pas carrément ; et si les caisses sont vides, c’est parce que le patronat fraude la Sécu, à hauteur d’au moins 20 milliards d’euros de cotisations chaque année. Soit deux fois le montant du déficit du système de retraites en 2022, selon les projections pessimistes du Conseil d’orientation des retraites, qui ne prévoient ni un retour au travail des plus de six millions d’inscrits à Pôle Emploi, ni l’égalité salariale entre les femmes et les hommes – qui rapporteraient tous deux des dizaines de milliards d’euros à la Sécurité sociale. La main tendue du Président ressemble davantage à un bras d’honneur.

Revenons sur le principe absolu de la réforme : travailler plus longtemps. L’âge de départ effectif à la retraite chez les salariés du privé se situe à 63 ans en moyenne, un peu moins dans le secteur public où les professions mieux protégées sont nombreuses – infirmiers, soldats, policiers entre autres. Tous les métiers seront alignés sur la pire situation : « l’équité » sauce Macron. L’espérance de vie en bonne santé en France s’établit à 64,1 ans chez les femmes et 62,7 ans chez les hommes. Faire travailler tout le monde plus longtemps, donc au-delà des 63 ans effectifs, c’est franchir un seuil vital.

La réforme des retraites est bien « la mère de toutes les réformes », et constitue une bombe. Elle a été placée là par Emmanuel Macron et ses ministres, mais ces derniers « tenteraient de la déminer » selon la propagande des médias libéraux, acquis à la cause patronale et macroniste. Plus fort que le pompier-pyromane, le terroriste-démineur.

Combattre la réforme des retraites est la mère de toutes les batailles. Syndicats, gilets jaunes, militants politiques et associatifs peuvent se préparer à un combat dur, qui exigera du courage et de la persévérance, mais grâce auquel nous pouvons faire reculer le chef de l’État et son gouvernement infernal – une déroute dont ils ne se relèveraient pas. Tous les travailleurs de France sont concernés. Tous ont le pouvoir, par leur mobilisation collective, de mettre K.O Macron.

Inutile

C’est une première en France : ce dimanche 25 août après-midi, l’hypermarché Géant Casino du quartier populaire de la Roseraie, à Angers, ouvre ses portes… sans aucun personnel de l’enseigne. De quoi provoquer la colère des 114 salariés, qui se sont rassemblés dès 11h, avec les syndicats, les gilets jaunes et les partis politiques de gauche radicale, pour alerter contre une pratique engendrant chômage et injustice.

Au lieu de fermer à 12h30, l’hypermarché de 5.189 m² sera ouvert jusqu’à 21h chaque dimanche, à compter d’aujourd’hui. A l’intérieur, à part les clients inconscients de scier la branche sur laquelle ils se trouvent, le magasin est désert. Tout au plus quatre vigiles et deux animatrices, présentes « dans un premier temps » pour accompagner les consommateurs vers les huit caisses automatiques « flambant neuves », sont chargés de veiller au bon fonctionnement. Cette poignée de travailleurs ne sont pas employés par Géant Casino, mais par des prestataires sous-traitants, échappant à la protection de la convention collective de la grande distribution. « En cas de souci avec l’une des caisses, il faudra utiliser la borne téléphonique reliée à un centre d’appels qui permettra de résoudre le problème » a indiqué Luc Simon, directeur du Géant Casino de la Roseraie, bien le seul sur place à s’être porté volontaire pour ce « test ».

Heureusement, des citoyens venus nombreux – près d’une centaine malgré les 33° à l’ombre – ont joué les troubles-fête. Sur le parking et à l’intérieur même du magasin, syndicalistes, gilets jaunes, militants ont fraternisé à travers cette action. « Contre le ‘travail, consomme et ferme ta gueule’ », des porte-parole improvisés, mégaphone au poing, ont précisé entre deux chants de révolte le but de leur action, à l’endroit des clients venus relativement nombreux : « Nous ne sommes pas là pour vous embêter, nous sommes là pour vous protéger contre ce système qui vous exploite […] En consommant le dimanche après-midi, vous vous rendez complices d’un système qui écrase les travailleurs. Par solidarité, par fraternité, reposez vos articles ! »

Force est de constater que la mobilisation a arraché quelques petites mais remarquables victoires : des clients ont effectivement, au moment de scanner leurs articles, renoncé à leurs achats, sous l’applaudissement de dizaines de manifestants. « On est opposé à ce que des machines remplacent les salariés, à ce que des groupes comme Casino fassent du profit sur le dos des travailleurs » a tonné un syndicaliste. « Nous sommes inquiets pour nos emplois, nous craignons que ce système de caisses automatiques s’installe sur d’autres plages horaires et pousse à la disparition de nos métiers », d’après Saliha Guehaichia, la déléguée syndicale CGT du Géant Casino la Roseraie.

Ouvrir un hypermarché un dimanche après-midi, sans aucun salarié de l’enseigne, est une machine à cash pour les gros actionnaires, et une usine à chômage de plus pour les travailleurs de France, qui s’en seraient bien passé. Notre cher Président, barricadé au G7 à Biarritz consacré aux « inégalités sociales » (sic), n’en a pas dit un mot. Et pour cause : c’est la loi Macron promulguée le 6 août 2015 qui a donné la possibilité aux dirigeants des grandes surfaces d’ouvrir jusqu’à 13h tous les dimanches de l’année, et c’est cette même loi qui laisse un flou juridique concernant l’ouverture sans salarié à des plages horaires étendues.

Après le dimanche après-midi, pourquoi pas la nuit, 24 heures sur 24, 365 jours par année non-bissextile ? Pour les riches capitalistes du secteur de la grande distribution, en l’occurrence Jean-Charles Naouri, qui détient les enseignes Casino, GO Sport, Monoprix, Leaderprice et Cdiscount, tout est bon pour multiplier les profits. Quitte à se passer de ses salariés, par la déshumanisation d’un grand magasin avec l’automatisation à outrance… Et à propager chez une population populaire, dénuée de conscience de classe, s’accrochant à son rôle de consommateur comme dernier marqueur social, des pratiques d’achats purement inutiles, anéantissant de fait le seul jour de la semaine consacré au repos, aux loisirs, aux amis et à la famille.