[Vidéo] ⭕️ Le positivisme, instrument du Capital ⭕️

⭕️ Le positivisme, instrument du Capital ⭕️

🔥 Le capitalisme tient non seulement par l’exploitation du grand nombre par une minorité de profiteurs, mais également par une idéologie positive sans cesse renouvelée pour taire la réalité conflictuelle de notre société.

🔵 Bernard Friot, Franck Lepage, Camille Herlin-Giret, trois des neufs intervenants de notre film, présentent leurs analyses au sujet de la propagande dominante.

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[Vidéo] Présidentielle : Retour sur la proximité entre le candidat de la finance et les médias capitalistes

🔴 Retour sur la proximité entre le candidat de la finance et les médias aux mains de la grande bourgeoisie lors de la présidentielle, avec le témoignage d’Olivier Morin, alors journaliste politique de l’Humanité en charge de la campagne de M. Macron.

🔥 Olivier Morin est agriculteur et ancien journaliste au service politique de l’Humanité. Il a suivi de près la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron pour le quotidien national, avant de revenir à la terre en 2019 comme paysan-éleveur de la Brenne, en conversion vers l’agriculture biologique : Les Volailles d’Olivier.

📣 Un Pognon de Dingue est un film-documentaire sur les lourdes inégalités de patrimoines privés en France, pour mettre en lumière la nature réelle de notre société dans l’ombre de Macron.

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[Vidéo] Bataille médiatique : Benjamin Amar raconte son expérience

🔴 La bataille médiatique est un enjeu majeur du combat de classe : Benjamin Amar raconte son expérience et explique pourquoi il se rend sur les plateaux des médias capitalistes.

🔥 Benjamin Amar est professeur d’histoire à Créteil et membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT. Figure médiatique défendant les intérêts des travailleurs, il n’hésite pas à croiser le fer avec les éditorialistes libéraux et réactionnaires.

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[Vidéo] Franck Lepage démonte l’idée de “classe moyenne”

🔴 “Qui va oser de nouveau utiliser des mots négatifs ?” Franck Lepage démonte le mythe de la classe moyenne et de l’entreprise épanouissante : “il faut se battre sur le langage” !

🔥 Franck Lepage est militant de l’éducation populaire. Il s’est fait connaître par ses “conférences gesticulées” dans lesquelles il déconstruit l’idéologie dominante, son expérience de travailleur social et qu’il propose à chacun d’exercer, à travers des ateliers, à partir de son vécu propre.

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[Vidéo] Retraites : Franck Lepage décortique la propagande gouvernementale

🔴 Franck Lepage décortique la propagande gouvernementale autour de la réforme des retraites, qui permettrait un système “universel”, de “justice sociale” et d'”équilibre”, des mots à contre-attaquer.

🔥 Franck Lepage est militant de l’éducation populaire. Il s’est fait connaître par ses “conférences gesticulées” dans lesquelles il déconstruit l’idéologie dominante, son expérience de travailleur social et qu’il propose à chacun d’exercer, à travers des ateliers, à partir de son vécu propre.

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[Vidéo] “Just do it” contre les solidarités populaires

🔴 “Just do it”, auto-entrepreneurs, télé-réalité… Avec son regard d’historien, Benjamin Amar fait voler en éclat les mythes du système capitaliste, qui cherche à nous individualiser pour casser les solidarités populaires.

🔥 Benjamin Amar est professeur d’histoire à Créteil et membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT. Figure médiatique défendant les intérêts des travailleurs, il n’hésite pas à croiser le fer avec les éditorialistes libéraux et réactionnaires.

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Jaloux

C’est un classique : face à une mise en cause des plus riches et de leur rôle prépondérant dans les injustices flagrantes de notre société, il existe un certain nombre de commentateurs pour prendre la défense des milliardaires. Systématiquement, ils accusent l’auteur de ne pas (suffisamment) travailler, d’être responsable de son supposé échec social, et surtout d’être jaloux de la réussite des plus riches. Ce serait donc la jalousie qui pousserait à critiquer la haute bourgeoisie.

Est-ce être jaloux que d’analyser froidement et rationnellement la classe capitaliste, son extorsion des richesses créées par les travailleurs, sa fonction nuisible à l’intérêt général ? En est-ce davantage d’exprimer sa colère et sa passion face aux crimes majeurs que représentent le chômage de masse, la misère grandissante, l’exploitation jusqu’à l’os des salariés, l’étau des emprunts bancaires, le pillage des ressources et la provocation de guerres impérialistes ? Ces crimes ont des responsables, des noms, des figures, que l’on les retrouve en haut des classements Forbes et Challenges.

À bien y réfléchir, ce réquisitoire salutaire pour éveiller les consciences se situe à des années-lumière de la jalousie. Ceux qui jalousent réellement les plus riches sont ceux qui cherchent à devenir comme eux, à intégrer leur classe sociale, précisément parce qu’ils sont mus par l’envie de les imiter, de connaître eux aussi une vie de jouissances et d’oisiveté. Ceux-là n’acceptent pas la critique des milliardaires, étant donné qu’ils rêvent d’en devenir, et se disent que, pour être cohérent avec eux-mêmes, ils ne peuvent accepter qu’on mette en cause la réussite des gagnants actuels, puisqu’ils n’accepteront pas qu’on mette en cause leur réussite demain.

Qui sont ces jaloux qui, en manque d’argumentation et par effet miroir, rejettent leur vice sur les subversifs qui tentent de les éveiller ? Des simples travailleurs pour la plupart, abreuvés à la propagande dominante et ses belles histoires de succès fulgurants de « partis-de-rien », dont nous
assènent jour après jour les médias et les arts bourgeois. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend de l’importance depuis l’avènement des réseaux sociaux, qui a eu la qualité de permettre à chacun, même le moins instruit, d’exprimer ses opinions par écrit, et le défaut de mettre en lumière tout ce que les classes populaires comptent de penseurs réactionnaires, incapables de toute conscience de classe, d’attachement aux intérêts de leurs semblables, qu’ils espèrent écraser pour parvenir à leur victoire individuelle. Victimes de l’ordre établi, mais défenseurs féroces de l’ordre établi.

Bien entendu, l’accusation de jalousie prête à sourire tant elle est en décalage avec la contestation rigoureuse et intransigeante du pouvoir capitaliste. Elle trouve pourtant des adeptes et des sympathisants, car il est toujours plus facile de coller avec l’idéologie dominante que de développer des concepts révolutionnaires. Le travail d’information, indépendant de toutes pressions politiques et financières, peut déjouer les préjugés conservateurs en mettant en exergue, implacablement, les contradictions, les inefficiences et les mensonges des structures capitalistes comme des individus qui les dominent. C’est le devoir qu’avec notre documentaire, « Un Pognon de Dingue », sur les inégalités de patrimoine à travers l’enquête sur la fortune d’Emmanuel Macron, nous cherchons à accomplir.

Pouvoir

« Quand on veut, on peut » entendons-nous chez les dirigeants et les publicitaires. Ceux qui réussissent sont ceux qui l’ont voulu, faut-il comprendre, et « les gens qui ne sont rien » ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, puisque leurs échecs traduisent un défaut de volonté.

L’idéologie dominante, celle des exploiteurs qui corrompt les esprits des exploités, place les ambitions personnelles au cœur de tout. Le capital, le carnet d’adresse, l’environnement social compteraient moins dans le succès que la volonté forcément payante grâce à l’égalité des chances. Seul le mérite individuel permettrait de s’élever et expliquerait qu’un homme gagne cent ou mille fois plus qu’un autre.

La réalité est toute autre. Pour vouloir une chose, il faut pouvoir l’accomplir. Quand un élève veut être le meilleur de sa classe, c’est parce qu’il fait déjà partie du haut du tableau. Quand un salarié veut devenir cadre, c’est parce qu’il peut se consacrer à sa carrière. Quand un capitaliste veut conquérir un nouveau marché, c’est parce qu’il règne déjà sur un autre. Sans pouvoir, vouloir est vain. Le pouvoir s’acquiert dès le plus jeune âge, et il diffère en tous points selon qu’on naisse dans une famille bourgeoise ou ouvrière.

Les choix de vie s’offrant à chacun, sous le capitalisme, dépendent d’abord du capital. Une poignée d’individus le détiennent et peuvent lancer leur propre affaire, employer la force du travail d’autrui et profiter des fruits de la production. La grande majorité en est dépourvue, doit vendre sa force de travail dans le cadre d’un emploi légal ou du marché noir, et ne peut rêver que d’un miracle. Quelques-uns apprennent à exploiter tandis que les masses populaires sont formées à être exploitées.

Il existe bien sûr des histoires, diffusées à grands renforts médiatiques et artistiques, de « gens du peuple » connaissant une ascension sociale ; ces histoires arrangent bien la classe dominante. En vérité, cette dernière confisque les pouvoirs économiques et politiques, ne laissant que l’illusion d’une justice, d’une démocratie. L’inégalité est le moteur même du système en place.

Pour vouloir une chose, il faut la pouvoir. Avec vous, seulement grâce à vous, nous pouvons lever le voile du patrimoine d’Emmanuel Macron, symbole et révélateur. Symbole de l’inégalité, révélateur de l’illégitimité du pouvoir.