🔥 Nouveau teaser pour notre documentaire Un Pognon de Dingue – Film – sortie en septembre prochain. Abonnez-vous à notre chaîne pour ne pas passer à côté de nos prochaines vidéos !
L’actuelle crise sanitaire du Coronavirus,
étincelle d’une bombe financière préexistante, jette une lumière crue
sur les failles du système capitaliste. Les déclarations d’intention
des dirigeants politiques s’échouent sur l’impératif de profit
immédiat, cher à la classe dominante. Un Pognon de Dingue inverse les propos de M. Macron sur les minima sociaux pour mettre à nu la situation des Français selon leurs moyens réels. En 2019, deux records historiques
ont été battus dans l’Hexagone : le nombre absolu de personnes vivant
sous le seuil de pauvreté monétaire et le montant des dividendes versés
en majorité aux détenteurs de gros portefeuilles financiers. Nous
menons l’enquête sur ces inégalités, sur ce qui les permet et les
justifie a priori, sur la façon dont une petite minorité maintient son
pouvoir économique et sur les chemins à emprunter vers une véritable
justice économique et sociale pour demain.Un Pognon de Dingue sortira en Septembre 2020.
Des intervenants confirmés et reconnus
Pour
déconstruire les idées reçues, analyser la situation concrète et
apporter des perspectives, au moins huit interlocuteurs interviendront
dans Un Pognon de Dingue, parmi lesquels :
– Benjamin Amar,
professeur d’histoire à Créteil et membre du bureau confédéral de la
CGT et auteur de Les combats du clair-obscur (Un point c’est tout, 2019)
; – Denis Durand, économiste, ancien directeur-adjoint de la
Banque de France et auteur de Sept leviers pour prendre le pouvoir sur
l’argent (Editions du Croquant, 2017) ; – Bernard Friot, économiste et sociologue, animateur du Réseau Salariat, auteur de Le Travail, Enjeu des Retraites (La Dispute, 2019) ; – Fabien Gay, sénateur PCF de Seine-Saint-Denis, rapporteur au Sénat de l’affaire des “faux steaks” envoyés aux associations caritatives ; – Karl Ghazi, porte-parole de la CGT Commerce et Services de Paris ; – Camille Herlin-Giret,
docteure en science politique et agrégée de sciences économiques et
sociales, auteure de Rester riche : Enquête sur les gestionnaires de
fortune et leurs clients (Le bord de l’eau, 2019) ; – Franck Lepage,
conférencier et militant de l’éducation populaire, auteur de Éducation
populaire, une utopie d’avenir (Les liens qui libèrent, 2012) ; – Monique Pinçon-Charlot, sociologue, auteure avec son mari Michel de nombreux ouvrages dont Le Président des ultra-riches (Zones, 2019).
A quoi servira l’argent collecté ?
L’intégralité
de l’argent collecté servira à la production, la réalisation et la
promotion du film-documentaire Un Pognon de Dingue. L’organisme de
production est l’association à but non-lucratif Infoscope, créée en
avril 2019 pour produire et éditer des enquêtes journalistiques sous
différents formats et sur différents supports, et dont l’activité pour
les années 2019 et 2020 se concentre exclusivement sur le documentaire
Un Pognon de Dingue.
L’argent récolté servira :
à l’acquisition de matériel de tournage et de montage ;
aux frais de tournage (déplacements notamment), aux frais de montage (logiciel…) ;
à rémunérer un graphiste professionnel qui réalisera des séquences d’infographie animée ;
à l’acquisition d’images télévisuelles archivées et de sons radiophoniques archivés ;
à l’acquisition des droits d’une musique originale pour enrichir la bande-sonore du long-métrage ;
à la promotion à grande échelle dans le but de populariser le film dès sa sortie.
En
outre, si les moyens sont réunis pour produire et promouvoir le
long-métrage Un Pognon de Dingue, la somme de tous les dons faits sur la
cagnotte au-delà de ce palier sera intégralement reversée au Secours Populaire Français, en particulier son antenne d’Angers où est domiciliée l’association Infoscope.
Contreparties aux dons
25 euros : Mention, sous votre nom ou un pseudonyme, au générique du film
50 euros : Mention au générique et réception du mug officiel du film
100 euros : Mention au générique et réception d’un t-shirt original réalisé par nos soins
200 euros : Mention au générique et réception de l’affiche officielle très grand format (841 x 1189 mm) dédicacée
500 euros : Mention au générique et réception d’un exemplaire de chacun des cinq livres suivants, publiés par nos intervenants : – Les combats du clair-obscur de Benjamin Amar ; – Sept leviers pour prendre le pouvoir sur l’argent de Denis Durand ; – Le travail, enjeu des retraites de Bernard Friot ; – Rester riche : Enquête sur les gestionnaires de fortune et leurs clients de Camille Herlin-Giret ; – Le Président des ultra-riches de Monique et Michel Pinçon-Charlot.
⭕️ Avons-nous à craindre une explosion du chômage dans l’Hexagone ? Que révèle le scandale des masques du gouvernement français ? Comment transformer la prise de conscience de classe en force ?
🔥 Karl Ghazi, porte-parole de la CGT Commerce et Services de Paris et intervenant dans notre documentaire, répond à nos questions sur la situation actuelle, ses aspects néfastes et les potentiels de progrès.
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⭕️ Jean-Philippe Spano a profité de plus de 200.000 euros d’avantages distribués par les firmes pharmaceutiques depuis 2014. Cet oncologue est membre du Comité analyse recherche et expertise (CARE), mis en place par le Président Macron le 24 mars 2020.
🔥 L’indépendance affichée des Comités créées pour lutter contre l’épidémie du Covid-19 se heurte à une réalité où les intérêts des laboratoires privés sont largement représentés, laboratoires qui entendent profiter de la crise sanitaire pour assouvir leur soif de profits.
🔶 Retrouvez toutes les sources de la vidéo et le tableau complet des avantages de Jean-Philippe Spano, résultat de nos recherches, ci-dessous.
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⭕️ Loïc Pen, médecin urgentiste à l’hôpital de Creil où a été détecté le premier patient atteint du Covid-19 en France, répond à nos questions et témoigne de ses conditions de travail.
🔥 Mensonges du gouvernement, pénuries de matériel, contrainte de choisir qui soigner entre les patients, renoncement aux soins pour d’autres maladies sont passés au crible du docteur en médecine.
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⭕️ Tracking, mesures d’urgence, crise économique sans précédent… Fabien Gay répond à nos questions ce vendredi 24 avril pour dresser l’état des lieux de la situation sanitaire et sociale en France.
🔥 Fabien Gay est sénateur PCF de Seine-Saint-Denis et intervenant dans notre film. Il a récemment posé dans l’hémicycle la question “Qui va payer la crise ?” en proposant le rétablissement de l’ISF ainsi qu’une taxe sur les transactions financières et les revenus supérieurs à 250.000 euros.
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⭕️ Crise hospitalière, incurie du gouvernement, hydroxychloroquine… État des lieux sans tabou de la situation sanitaire avec Christophe Prudhomme.
🔥 Christophe Prudhomme est médecin urgentiste au SAMU 93 et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France. Il nous accorde un entretien exclusif.
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✈️ La direction d’Airbus fait repartir “coûte que coûte” la production de plusieurs dizaines d’avions, quitte à mettre en danger la santé des salariés et de leurs familles.
⭕️ Pourtant, les compagnies aériennes “ne vont pas se précipiter pour venir prendre la livraison des avions”.
🔥 Michel Molesin, coordinateur CGT d’Airbus, témoigne des obligations et des risques qui pèsent sur les salariés du groupe et des sous-traitants, entre renoncements au RTT, baisse du chômage partiel et impossibilité de mettre en place les gestes barrières.
#HonteàAirbus #FermonsNosBoîtes
➡️ Une vidéo Un Pognon de Dingue en partenariat avec l’initiative Fermons Nos Boîtes. Suivez-nous sur Twitter, Facebook et YouTube !
Du jamais-vu dans l’épicentre mondial du capitalisme financier. Le
baril de brut américain, dont le standard est le West Texas Intermediate
(WTI), un type de pétrole extrait dans le plus vaste État de la
première puissance économique mondiale, s’est effondré lundi 20 avril.
Il est passé, sur le New York Mercantile Exchange, la bourse des
matières premières, de 18,27 dollars en début de séance à -37,63 dollars
le soir. Une chute de plus de 300% en une journée, explosant le
plancher de 10 dollars sous lequel le WTI n’était jamais descendu de son
histoire.
Pour être plus clair, les détenteurs de brut américain
ont payé 37,63 dollars pour donner un baril de 159 litres de pétrole au
premier venu. Une aberration sous le joug du trading à très court
terme, dans un contexte immédiat où la consommation et la demande se
sont écroulées avec les mesures de confinement prises pour endiguer la
pandémie de Covid-19.
Malgré les signes annonciateurs de
dévissage de la demande, les puits de pétrole texans ont tourné à plein
régime, si bien que les stocks de brut américain ont augmenté de 19,25
millions de barils sur la semaine du 6 au 12 avril. Jamais l’or noir n’a
aussi mal porté son nom.
Cette crise de surproduction, qui
servira bientôt de cas d’école aux économistes, est typique et inhérente
au système capitaliste. Quelle que soit l’évolution de la demande,
l’appétit insatiable des grands propriétaires pour les profits les
pousse à exiger de produire toujours davantage, même lorsque lesdits
profits se trouvent compromis.
Les crises de surproduction ne
sont pas un phénomène nouveau ; elles existent depuis l’essor du
capitalisme, au XVIIIème puis XIXème siècles. Ainsi, Karl Marx et
Friedrich Engels écrivaient, dans le Manifeste du parti communiste, en
1847 : « Ces crises détruisent régulièrement une grande partie non
seulement des produits fabriqués, mais même des forces productives déjà
créées. Au cours des crises, une épidémie qui, à toute autre époque, eût
semblé une absurdité, s’abat sur la société – l’épidémie de la
surproduction. »
Que deviendront les barils acquis par les
investisseurs appâtés par les 37,63 dollars de bonus, alors que les
investisseurs ordinaires avaient vu leurs capacités de stockage réelles
et sûres arriver à saturation ? Marché du très court terme oblige, ils
seront livrés en mai. Des millions de litres de pétrole brut pourraient
être déversés, faute de moyens pour les stocker et d’acheteurs pour les
acquérir, dans la nature – une « destruction de produits fabriqués »
synonyme de destruction de l’environnement, aggravant d’autant plus le
péril écologique.
La folie du capitalisme apparaît au grand jour.
La domination du capital financier sur l’ensemble des marchés et de
l’économie réelle provoque des absurdités titanesques : plutôt
qu’investir dans des capacités de stockage, un placement pas assez
rentable, les grands propriétaires et les traders à leurs ordres font
frénétiquement et littéralement flamber les marchandises et la planète.
Hier, l’état de décomposition du vieux monde a franchi un nouveau
pallier. Ses maîtres ne lâcheront jamais facilement leur emprise
dévastatrice sur nos vies. Gardons cela à l’esprit pour inventer le jour
d’après.
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